De l'étang de pincemaille

De l'étang de pincemaille Berger Australien

Berger Australien

FAQ

N'hésitez pas à consulter notre page sur "pathologies" en complément de la foire aux questions.





Maladies oculaires héréditaires canines :



Le regard de mon chien est normal et il voit donc tout va bien ?
NON. Pour diagnostiquer une AOC, une APR et une cataracte (tout du moins le type de cataracte qui touche l'Aussie) un examen ophtalmologique par un vétérinaire ophtalmologue est nécessaire. Si l'AOC et l'APR entraineront a terme une diminution de l'acuité voire une cécité du chien votre ophtalmologue, lui, peut la détecter avant que vous ne constatiez que votre chien voit moins bien. La cataracte elle ne modifie pas la vision du chien.













L'éleveur de mon chiot a testé les parents, ils n'ont rien, donc mon chien non plus ?
NON. Il est nécessaire que les éleveurs testent les parents avant toute portée, mais malheureusement ce n'est pas une sécurité 100%. Il se peut que les parents des chiots déclarent la maladie a postériori de la portée...ou qu'ils soient tous les deux porteurs de la maladie sans l'exprimer, ils la transmettront aux chiots qui pourront être atteints. Pour dire qu'un chien est indemne il doit subir un examen clinique personnellement.












L'éleveur de mon chiot l'a fait examiner par un ophtalmologiste à 2mois, il n'a rien ?
NON, ce n'est pas suffisant pour conclure. Le seul point pertinent d'un dépistage si précoce est la recherche d'AOC, et même là beaucoup de chiens finalement atteints n'ont pas été dépistés. Un chien déclaré sain à 2mois doit être recontrôlé à l'âge adulte.












Mon chien n'a rien cliniquement mais il porte un gêne muté pour l'une des tares oculaires, ce n'est pas grave ?
NON, par rapport a l'éventualité de faire reproduire votre chien. La dominance/récessivité de ces gênes a déjà été abordée, et donc le retentissement sur le chien qui le porte. Mais faut-il laisser un chien dépisté génétiquement reproduire parce que cliniquement il n'a (encore) rien ? Cela pose la question du dépistage : pourquoi dépister ? A priori pour éviter de laisser transmettre et se disperser une maladie que l'on a considérée assez grave pour en rechercher la présence chez tous les individus...donc pour écarter les individus porteurs de la reproduction, dans l'espoir d'offrir des chances de meilleure santé aux générations futures.
Le dépistage génétique est très récent, et malheureusement quand on cherche...on risque de trouver ! Pour un éleveur qui travaille depuis des années et des années sur sa lignée, la découverte d'un gêne muté est en général un vrai « coup de massue ». On peut alors comprendre qu'au lieu de jeter par la fenêtre en 30 secondes (le temps d'ouvrir le courrier avec les résultats de dépistage) des années d'un travail fait avec « le cœur et les tripes », il décide de faire un « baroud d'honneur », une dernière portée avec les sujets porteurs de ce gêne pour en garder des enfants non porteurs qui pourrons pérenniser le travail entamé.
Quid des éleveurs qui reproduisent avec des chiens dépistés porteurs ou se voilent la face sur un portage certain sans intention de mettre un terme a la transmission de ce gêne délétère ? Malheureusement rien ne peut les en empêcher, si ce n'est leur éthique.
Mais alors lorsque c'est le chien d'un « particulier » qui est porteur du gêne muté, mais que celui ci voulait faire des chiots, est ce moralement défendable ? A chacun de répondre en son âme et conscience.













Dysplasie de la hanche :



La dysplasie, un problème uniquement canin ?


NON. Saviez vous que tous les bébés humains sont cliniquement dépistés pour cette pathologie dès leur naissance et jusqu'à 3-4mois ? Ce n'est donc pas uniquement canin.













La dysplasie, LE problème de l'Australien ?
Toutes les races sont touchées à des degrés divers. La dysplasie est pour partie génétique, pour partie environnementale (chien trop gros, effort mal adapté pendant la croissance, alimentation inadaptée....). C'est donc dans le but de limiter les risques d'une transmission, ( pour l'heure mal connue) que les chiens sont dépistés avant de reproduire, et le cas échéant écartés. Les éleveurs y travaillent depuis longtemps maintenant mais tous les facteurs déclenchant n'étant pas compris et identifiés, le travail n'est pas fini et mérite toujours toute l'attention des éleveurs et vétérinaires.
Avec une bonne prise en charge, un Aussie dysplasique sera rarement handicapé car l'australien porte 70% du poids de son corps sur l'avant, il ne sollicite donc pas excessivement ses hanches (attention a certaines activités qui par contre nécessitent plus de travail de train arrière).












Mon chien marche bien, il n'est pas dysplasique ?
NON. Le seul moyen de diagnostiquer une dysplasie est d'effectuer une radiographie des hanches du chien. La démarche, la sportivité du chien ne présument de rien.













Les parents de mon chien sont testés donc mon chien n'a rien ?
NON. Il se peut que les parents soient issus d'une lignée ou la dysplasie s'exprime beaucoup, que eux soient sains mais leurs chiots touchés. Et étant donné l'implication de facteurs individuels et environnementaux, seul un chien lui même dépisté peut être considéré sain.












L'un des parents de mon chien est dysplasique mais pas l'autre donc tout va bien ?
NON. Si vous entendez que : « le père est dysplasique mais ce n'est pas grave, il n'y a que la mère qui transmet la dysplasie », dites vous que si ca arrange votre interlocuteur il pourra aussi vous dire que « il n'y a que le père qui transmet la dysplasie, donc si la mère l'est c'est pas grave ». Aux dernières nouvelles chaque parent transmet 50% des ses gênes a chacun de ses chiots, donc les deux parents peuvent transmettre n'importe quelle pathologie dont ils seraient porteurs.












Je ne veux pas faire reproduire mon chien, dois-je le dépister tout de même ?
POURQUOI PAS. Si le dépistage est nécessaire avant la reproduction, son indication est moins formelle pour les autres individus. Dans l'absolu il peut toujours être bon de connaître le statut dysplasique de son chien permettant une prise en charge symptomatique si nécessaire.
En effet avec une bonne hygiène de vie (maintenir un poids optimal, un effort dosé pour ne pas qu'il force sur ses articulations mais suffisant pour bien le muscler. Une bonne musculature compense en partie les insuffisances de l'articulation) voire une médication légère, les conséquences néfastes de la dysplasie pour le chien, a savoir l'apparition d'arthrose peuvent être limitées/retardées améliorant ainsi le confort de vie de votre chien !












Mon chien est dysplasique mais je peux quand même faire des chiots avec ?
Comme déjà dit, c'est une maladie qui se transmet. Il en va alors de l'éthique de chacun : faut-il intentionnellement faire naître des chiots à risque très augmenté pour leur santé ?
Il est tout de même nécessaire de préciser qu'une femelle atteinte de dysplasie et qui fait des chiots est mise en danger : la gestation « pèse » sur ses hanches, la gestation et la lactation sont des moments cruciaux ou la chienne privilégie les chiots a son propre organisme : ce n'est pas sans conséquences !












Et la dysplasie de coudes alors ?
Phénomène encore moins bien connu, tous les chiens ne sont pas dépistés pour cette affection avant la reproduction. Néanmoins il ne faut pas perdre de vue que celle ci est plus invalidante pour le chien donc présente un caractère de gravité devant faire retirer de la reproduction tout chien atteint.












MDR1 :



Mon chien n'est pas porteur de la mutation MDR1, je peux donc utiliser les molécules incriminées sans danger ?


PRINCIPE DE PRECAUTION. Tous les produits incriminés peuvent être aisément remplacés par d'autres : il n'y a aucune obligation a y recourir. Par contre il a déjà été constaté que des chiens non mutés qui ont été exposés à l'ivermectine étaient « flagada » par la suite...alors ne tentons pas le diable.













Est-il obligatoire que je teste mon chien ?
NON. Tester son chien permet de savoir s'il est absolument vital qu'il n'ingère pas la molécule ou si c'est juste conseillé. Mais il est possible de ne pas tester son chien et d'éviter de principe les situations à risque. Avec l'avènement du dépistage génétique du MDR1 il est apparu comme une psychose générale autour de ce thème, faisant oublier que pendant des années et des années (et plus encore...) tous nos Aussies on bien vécus, la sensibilité etait connue, mais non son origine, donc simplement chacun était vigilant. Si pouvoir connaître le statut génétique de son chien est une formidable avancée, ne soyons pas plus bête aujourd'hui qu'hier, il est possible de vivre sans ce dépistage.












Il est important que je choisisse un éleveur qui a testé ses chiots pour le MDR1 ?
NON. De nos jours il y a beaucoup de dépistages à réaliser, il semble donc nécessaire de se fixer une échelle d'importance. La sensibilité à l'ivermectine est connue depuis longtemps et les situations dangereuses sont identifiées et peuvent être évitées. Un chien qui développe une AOC sera aveugle à terme, quoi que l'on veuille y faire. Quel est le plus grave ? Ainsi donc on peut comprendre que certains éleveurs passent le dépistage du MDR1 au second plan, d'autant qu'il n'est pas forcement pris en compte dans la « sélection ».
Alors que l'éleveur teste ses chiots pour le MDR1 : véritable utilité ou poudre aux yeux pour vous vendre ses chiots plus vite/plus chers ? A chacun de se faire son opinion.

texte : ©Del Traje de Luces